mardi 1 juillet 2014

LE DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE



L’AFRIQUE EST-ELLE MAL PARTIE ?

                     L’Afrique est un continent qui a  connu  une histoire particulière. Cette dernière semble  constituer une de ses caractéristiques ayant influé sur son avenir. La particularité de l’histoire de l’Afrique est liée à un certain nombre des doctrines comme l’esclavagisme, l’impérialisme, le colonialisme, les indépendances, le néocolonialisme voire la mondialisation. En depuis de tous ces éléments, comment comprendre la marche de l’Afrique ? L’Afrique est-elle sur la bonne voie ou elle l’a  ratée pour son développement ? Qu’en est-il du développement de l’Afrique ? Pour parvenir à répondre à ces questions nous tâcherons de placer tout d’abord un mot sur l’histoire de l’Afrique, ensuite à travers les causes du sous-développement de l’Afrique nous chercherons à répondre à la question qui fait l’objet de ce travail.
Le continent d’Afrique
             Depuis la nuit de temps, le continent africain est habité par différents peuples. Des peuples organisés  au tour d’une structure, au tour d’un système politique. C’est ainsi que dans l’histoire du continent on a connu des royaumes et des empires.  Avec l’arrivée sur le territoire, de l’esclavage, de l’impérialisme, de la colonisation et autres idéologies, ces structures existantes se sont vues obligées de céder de la place. L’événement de l’indépendance change encore une fois la situation.  Les territoires colonisés sont reconnus comme des Etats et ont une autonomie vis-à-vis du colonisateur. Qu’en est-il alors du continent vis-à-vis des colonisateurs ?
            En effet, l’Afrique est un continent riche, elle regorge des ressources naturelles. Elle est encore riche de ses terres en grande partie cultivable et de ses ressources  humaines. Et pourtant, elle peine à décoller, à se développer. Depuis la colonisation, l’Afrique est utilisée pour l’extraction de ses ressources naturelles  et humaines avec l’esclavage et toute la transformation se fait ailleurs. On leur prenait et on ne leur redonnait absolument rien. Les occidentaux ne payent pratiquement rien aux africains pour leurs précieuses ressources. Entre les africains il y a des guerres raciales qui ralentissent énormément le développement. Quel est en fait l’impact de la colonisation dans la marche de l’Afrique ? L’impression que nous avons de la colonisation semble être négative. La colonisation parait être un des éléments déterminants de la marche du continent africain. René Dumont dans son ouvrage ; L’Afrique noire est mal partie soutient que la colonisation est à la base du sous-développement de l’Afrique. Les pays africains n’étaient pas pauvres, ils  regorgent des ressources naturelles. Si tel est le cas qu’est-ce qui est à la base de la marche de ce continent qui a du mal à décoller ? 

Les causes
Il est impérieux de noter que certaines causes sont ciblées comme étant à la base du sous-développement de l’Afrique et qui pour cela ramèneraient à penser à une Afrique mal partie. Parmi elles nous notons :
1.      La faillite des politiques. Depuis la fin de la colonisation, presque tous les pays africains ont été dirigés par une élite sans vision politique à moyen ou long terme. Cette élite qui s’est substituée aux anciens colonisateurs, a été incapable d’ambition et s’est davantage préoccupée d’elle-même que des peuples dont elle prétend défendre les intérêts. Le résultat obtenu prouve que le système colonial a été perpétué sous une autre forme. L’indépendance est devenue une véritable dépendance vis-à-vis des puissances étrangères, en particulier des anciennes puissances coloniales. Faute de réflexion  endogènes ou perspectives et de volonté politique en  vue d’amorcer un changement par une synergie d’action, les politiques actuelles sont une navigation à vue.

2.      Le marché des consommateurs : l’Afrique ne dispose pas d’industries. Pour cela elle  sa consommation dépend de l’extérieur. La question qui se pose est celle de savoir comment l’Afrique peut-elle se développer dans cette attitude ? Il est bien vrai que certains  africains préfèrent consommer la production étrangère que celle locale bien que cette dernière soit de bonne qualité. L’Afrique ne doit pas seulement être un marc hé de consommateurs, elle a tout intérêt à se lancer dans la production.

3.      La négligence de l’agriculture : les moyens traditionnels sont les seules utilisés jusqu’à présent en Afrique. La question qui se pose à ce niveau est celle de savoir pourquoi les gouvernements africains n’investissent pas dans ce domaine. Dumont retient dans son ouvrage qu’il avait pressenti la faillite d’une partie importante des élites locales et leur désintérêt pour les questions agricoles. Un homme qui a faim c’est un homme qui ne pense pas et par conséquent ne se donne pas les moyens de son développement. René DUMONT retient que l’Afrique est mal partie au regard de son constat et du défi lancé aux agriculteurs africains.[1]

4.      L’inadéquation du système éducatif : nous remarquons aujourd’hui que le système éducatif africain ne s’est toujours pas adapté aux réalités du monde actuel et à l’évolution des sociétés africaines. L’enseignement secondaire et universitaire ne forme que des diplômés sans emploi, incapables d’entreprendre ou de s’insérer dans la vie active dès qu’ils quittent leur formation.


5.      L’instabilité sociopolitique : la stabilité sociopolitique est une condition incontournable pour tout développement. L’Afrique souffre de son organisation sociale et politique. L’une des raisons de cette instabilité sociale est la difficulté à s’approprier les principes de la démocratie.

6.      La corruption : l’un des éléments qui gangrènent la société africaine est la corruption. En effet, la bonne gouvernance n’est pas le fort des dirigeants africains. Bien au contraire c’est ce qui leur permet de rester au pouvoir en organisant des élections truquées d’avance par l’achat de conscience des électeurs en majorité analphabètes, mais aussi de ceux qui organisent les élections.

            Voilà à présent certains éléments qui pourraient nous amener à adhérer à l’hypothèse selon laquelle l’Afrique est mal partie. Toutefois il est impérieux de se demander si ces causes sont réellement déterminantes pour que nous retenons que l’Afrique est mal partie. En d’autres termes l’Afrique n’est-elle pas sur une bonne voie malgré ces quelques éléments qui peuvent être retrouvés dans toutes sociétés ?
               La marche du continent d’Afrique et qui fait l’objet du présent travail se situe à partir de l’avènement des indépendances jusqu’à nos jours. Cela nous permettra de cerner les circonstances de l’accession à l’indépendance et comment l’indépendance est-elle vécue afin d’entrevoir l’évolution de l’Afrique. Sans prétention de rejeter en bloc les causes ci-haut citées, nous ne pouvons pas directement affirmer que l’Afrique est mal partie. La présence de ces causes nous incite à nous demander sur les responsabilités des africains par rapport aux différentes doctrines qu’a connu l’Afrique. Au regard de tout ce que l’Afrique regorge comme ressources naturelles, il suffit de prendre conscience et tout pourra décoller. La recherche des intérêts individuels et personnels est un fait qui se vit dans toutes les sociétés. Pour les sociétés évoluées, tout est règlement ce qui porte à diminuer les impacts de la  corruption et de la recherche des  intérêts personnels. La colonisation  n’a-t-elle pas apporté quelque chose de bon à l’Afrique. Il sied de constater que le seul développement qui s’est fait en Afrique est en lien avec  l’extraction des ressources et l’exportation.
                       
                    Toutefois la colonisation  nous a apporté l’école bien que cette dernière était taillée sur mesure du colonisateur. Malgré l’absence d’une élite au cours des indépendances, ce système doit-il continuer ou être adapté au contexte actuel ? J’estime que la question de l’adaptation de l’Afrique aux circonstances actuelles dépend des dirigeants actuels. Dumont René a soulevé un problème dans son ouvrage  que : « la colonisation est l’élément permettant de retenir que l’Afrique[2] est mal partie. ». On peut se demander si la colonisation devrait tout faire pour que le continent aille bien. L’Afrique ayant accédé à l’indépendance devrait elle-même assurer sa propre destinée et tout reviendrait à prendre des mesures importantes pour l’encadrement de tout comportement ne rentrant pas dans le cadre d’assurer le décollage du continent. Tous ces arguments prouvent que la volonté, la conscience et la recherche des intérêts collectifs dans le chef des africains suffiraient pour qu’il y ait de développement en Afrique et leur manque ne veux pas forcement dire que l’Afrique est mal partie car il suffirait d’encadrer tout comportement  par certaines mesures coercitives un changement pourrait s’observer.

                              Somme toute, en comparant l’Afrique avec les autres continents, force est de reconnaitre que le problème de son développement est réel et qu’il représente des inévitables défis. L’impact de la colonisation et des autres fléaux se traduisent par des grandes pressions sur les gouvernements africains en tous les domaines. Tel est le cas dans le domaine d’emplois productifs : ce qui accentue les problèmes de chômages de sans emplois, de la pauvreté persistante, des crimes, de l’instabilité sociopolitiques. L’Afrique doit donc effectuer des changements dans toutes les composantes critiques de développement et non pas rejeter toute la responsabilité au colonisateur.  Il est important que les peuples africains ne restent pas divisés car la paix et le développement sont toujours liés. Le développement dépend avant tout des transformations sociales internes des Etats africains. Ces dernières dépendent forcément de leur unité. Ainsi l’unité dans la diversité devra permettre au continent africain de décoller et de renverser la tendance qui s’observe aujourd’hui surtout en luttant contre les causent qui gangrènent la société.


Bibliographie
1.      R. DUMONT, l’Afrique noire est mal partie, seuil, 1962, rééd. Seuil, 2012
2.      Site internet : http://www.afrology.com/eco/sousdev.html, Samedi 23/11/2013 à 20h
3.      Site internet : http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/les-causes-du-sous-developpement-en-     Afrique,  Jeudi le 15 novembre 2013 à 17h45
                    



[1] R. DUMONT, l’Afrique noire est mal partie, seuil, 1962, rééd. Seuil, 2012
[2] Cf R. DUMONT, op cit ;

MA FLEUR. Poème d'amour

Jésus, Ma fleure
Oh ma fleur
Que tu es jolie
Que tu es belle
Que tu me remplies de joie

Mon cœur bat en te voyant
Mon cœur tremble devant toi
Je ne me retiens pas en te contemplant
Je suis ému en te regardant

En voulant te posséder, je parcours la nature
Je me lance dans une aventure
Sans savoir où te trouver
Pourtant tu es partout dans cette nature

Quelle joie de te posséder
Quelle joie de te célébrer
Quelle joie de te parler
Toi qui habite mon cœur

Oh ma fleur
Oh mon admirable fleur
Oh mon estimée fleur
Oh ma compagne fleur

Dans un monde perverti
Tu es la seule qui me suffit
En toi je suis englouti
Devant toi mon cœur s’évanouit

Que puis-je faire pour te maintenir
Que puis-je faire pour te retenir
Par peur de te perdre
Tu me fais vraiment souffrir

Devant ta beauté je ne supporte
Pourtant je dois te prouver mon amour
Devant toi les mots me manquent
Pourtant je dois te parler

En te contemplant sur l’Autel
Je prends plusieurs postures
Hélas, mon esprit s’envole dans la nature
Pourtant je dois transcender pour te comprendre

Oh ma fleur
Oh ma lumière
Oh ma douceur
Oh ma compagne dans les douleurs

Toi qui réunis les hommes
Toi qui éclaire les hommes sur leur chemin
Toi qui appelle tout homme à te suivre
Toi qui laisse la destinée aux hommes

Ton odeur nous attire en ce jour
Ton ombrage nous couvre en  ce jour
Nous voici maintenant réunis autour de toi
Toi seul au centre de notre séjour

Ta lumière nous illumine toujours
Elle nous pousse à nous adonner par amour
Elle nous invite au service en ce jour
Afin de te chercher pour toujours

Laisse-nous touchés par ton amour
Nous conduisant vers tous les appelés
Vers tous nos frères les transpercés
Vers toutes nos sœurs abandonnées
Vers notre communauté et toute l’humanité